samedi 15 décembre 2007

C'est fini.... snif

Ça y est c'est "over" ! Après la soirée de clôture... la soirée de gala!! Organisée pour fêter la fin du Festival International des Ecoles de Cinéma ce fût l'occasion pour beaucoup d'échanger les adresses, les photos et plus si affinités. Une vrai fin de festival comme on les aime avec son lot d'émotions et de bouteilles de vin.
Les adieux furent difficiles pour certains... mais heureusement il existe Internet et Facebook ! D'ailleurs si vous disposez de photos n'hésitez pas à les envoyer à l'adresse mail suivante : icomtec_rihl@yahoo.fr pour un regroupement. Merci d'avance et longue vie au festival.

vendredi 14 décembre 2007

Semaine de folie

Poitiers, petite ville de province, a vécu à l'international le temps d'une semaine de folie. Dans les bars ça parlait espagnol ou anglais. L'occasion de confronter ses connaissances en langues... Et de faire la fiesta avec des Allemands, Islandais, Argentins et autres nationalités ! Mais j'ai le regret de dire que sur la piste de danse ce sont les francophones que l'on voit le plus ! Mais heureusement certains rattrapaient l'absence des autres : Juli Kang réalisatrice de la comédie musicale " Damn the Past " ou encore Gregor Buchkremer, unique réalisateur à venir présenter deux films : " Kalmiete " et " Speed Dating ". En revanche, au bar, toutes les nationalités se retrouvent autour d'un verre. D'ailleurs bizarrement le mot bar est un des rares mots compris par tout le monde !
On en vient presque à être heureux que le Festival International des Ecoles de Cinéma se termine pour qu'on puisse enfin dormir plus de quatre heures par nuit ! Quelle semaine de folie (les amis) !

jeudi 13 décembre 2007

" Paragraf 15"

L'avantage des rencontres public/réalisateurs : connaître les intentions du réalisateur. Elles offrent un nouvel angle de vue sur un film et sur les émotions qu'il suscite.
La rencontre avec le réalisateur de " Paragraf 15 " a été dans ce sens dans mon rapport au film. Même s'il est vrai que sans explication on ne peut qu'être touché par cette histoire. Celle d'un réfugié bosniaque qui tente par tous les moyens d'aller rejoindre sa petite-fille, seule membre de la famille qui lui reste, envoyée aux Etats-Unis après le décès de ses parents : une bombe est tombée dans leur appartement !
Quand on apprend que Mirza Ekinovic, le réalisateur, est lui même un réfugié bosniaque qui, avec sa famille, a quitté son pays natal au début des années 1990 pour se réfugier au Pays-Bas on voit les choses autrement. Quand il nous annonce qu'il a écrit le script avec son père, intellectuel de son état, on appréhende le film d'une façon différente.
Mirza Ekinovic ne pensait pas réaliser ce film aussi tôt dans sa carrière. Mais voir les camps de réfugiés irakiens, qui vivent dans des conditions encore plus difficiles que les siennes a fait précipiter les choses.
Son prochain film racontera, à travers trois histoires, la vie d'enfants dix ans après la guerre en Yougoslavie... Des histoires personnelles comme celles-ci permettent au reste du monde d'ouvrir les yeux sur des situations dont on parle rarement. D'ailleurs le producteur de Mirza, qui était lui aussi présent, l'a bien compris !

Haim was here et nous aussi

Photo de Shlomi Hayun par lui-même : le ciel de Poitiers

Haim, 18 ans, vit dans une caravane. Sa mère est morte et il porte en lui un lourd secret. Il se sent mal aimé et tente désespérément d’apaiser sa souffrance en luttant contre son passé.

Shlomi Hayun aime mettre en avant les enfants et leur innocence. Shlomi Hayun montre comment les adultes peuvent briser leur vie. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, la violence pour la violence n'est pas son objectif, comme Tarantino, mais il l'utilise quand elle est utile au film. Son premier film Heaven’s gate parlait déjà d’une relation père/fils. Cette relation l’intéresse beaucoup. L'inspiration de son film, il l'a trouvée quand il était jeune. Il a lu dans les journaux l’histoire de Haim. Haim was here repose sur cette histoire mais sans pour autant être l’histoire elle-même. Parmi les réalisateurs qui l’inspirent, citons les frères Dardenne, Hitchcock ou encore Cronenberg.

Il a découvert l'acteur principal dans un autre film. Il l’a donc engagé et l’a tout de suite encouragé à poursuivre sa carrière d'acteur en l’inscrivant dans une école pour prendre des cours d'art dramatique. Il est aujourd'hui l'acteur principal d’un film : La Visite de la fanfare. Moshe Ivgy, qui joue le rôle du père, est un acteur célèbre en Israël. Il n’avait jamais joué de méchant et c’est pour ça qu’il a accepté le rôle. Shlomi Hayun l’a poussé pour le rendre plus nerveux avant les scènes.

C’est la première fois qu’il vient présenter ce film dans un festival, bien qu’il en ait déjà beaucoup fait. Il est dérouté par la réaction des spectateurs qui trouvent parfois le film « horrible » mais ils ne font pas la différence entre l’histoire et le film en lui-même. Interrogations, interrogations.

Henri LANGOISSE

Séance spéciale pour les jeunes : une soirée angoisse ! A partir de 22h une soirée frisson au Théâtre. Parmi les films envoyés pour la Compétition une sélection sympa de films qui font peur pour une soirée tout autant effrayante !!!!

" Tout est pardonné " récompensé

Hier soir, entre deux programmes de Compétition, la nouvelle a été annoncée. Mia Hansen-Love a reçu le Delluc du Premier Film pour Tout est pardonné. Ce premier film de la réalisatrice était passé à Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs. C'est un fait d'autant plus marquant que la jeune femme est jury pour ces 30es Rencontres Henri Langlois. Une jeune réalisatrice, à qui l'on espère le meilleur, a l'occasion de donner à de jeunes réalisateurs un prix pour ce qui est souvent leur premier film... Quel coup du sort!

mercredi 12 décembre 2007

Rencontres avec les réalisateurs


A l'espace accueil, vous avez la possibilité de rencontrer les réalisateurs des films présentés en compétition. Aujourd'hui c'était notamment Gregor Buchkremer (au centre à gauche) réalisateur de deux films en compétition qui est venu parlé de l'un d'eux " Kaltmiete ", un film psychologique bien rodé. Il a notamment avoué avoir pris plaisir à mener le spectateur sur une fausse piste. Il a évoqué les réalisateurs qui l'inspiraient comme DePalma ou Argento. Etait également présent le directeur de la photographie de " Der Mungo", un thriller de Philipp Osthus. Là aussi on note des influences mais de séries TV comme 24h chrono pour un " feu d'artifice d'images ". L'aspect plus technique a aussi été évoqué avec l'importance des lumières pour rendre compte des différentes ambiances de lieux.

L'ingénieur du son de " Zo ist dat " d'Elizabeth Rocha Salgado était également là. Beaucoup était intrigués par la relation que l'équipe avait pu entretenir durant le tournage avec ce paysan, filmé dans sa routine. Le film se déroulant sur un an, ils ont vécu pendant quelques semaines sur place pour comprendre au mieux son mode de vie. Des rencontres réalisateurs sont encore prévus demain et vendredi à l'espace accueil de 11h à 14h!